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Mémoires limougeaudes #04.

Durée : 2min 48sec | Postée : 08/02/2021 | Chaîne : Découvrir Limoges
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Mémoires limougeaudes #04. "Les buandières" d'après un texte de Henri Ducourtieux dans "'Limoges il y a deux cents ans" avec des photos et cartes postales des Archives municipales de Limoges. Les buandières, lavendières, laveuses toutes sous le patronage de Notre Dame du Péteu animaient les bords de Vienne pendant leur ouvrage.


1.Posté par Toutis le 09/02/2021 19:18
Le texte est très bien lu, ça n'est pas évident.
Sur le fond, ce texte un peu hautain du '' vilaud'' Ducourtieux à l'égard ou à l'encontre de ces pauvres Ponticaudes mal dégrossies et vulgaires selon lui... Cette exotisme qu'il met dans la description d'une '' corporation'' qui existait sur les bords de toutes les rivières de France et d' ailleurs... Mouais, c'est daté, bien sûr, mais c'est bien réducteur. D'abord ce choix un peu emprunté du terme '' buandière'' dans une ville où tout le monde ne disait que laveuses ou lavandières, mais surtout' 'lavairitz' 'dans la langue d' ici, ça dénote une certaine condescendance. Ces ouvrières des bords de l'eau n'avaient pas les manières de monsieur Ducourtieux, certes, mais pas de quoi grossir le trait et en faire un fromage...
Merci quoi qu'il en soit, même si ce n'est pas mon texte préféré sur les lavandières ni sur les Ponticaudes..
Petite chose sur le descriptif sous la vidéo, on dit péïteu et pas péteu (quelle horreur !)
Surtout aux Ponts où l'on n'avait plus qu'ailleurs à Limoges mal aux ''pieï ''d'avoir trop marché ou encore la goutte au '' néï '' quand il faisait froid...

2.Posté par Toutis le 10/02/2021 10:08
Je précise mon commentaire : "péiteu" vient de l'occitan limousin "péïtéla" qui signifie "frapper, taper, battre", ainsi le battoir des lavandières limousines s'appelle "péïteu".

Par ailleurs, loin de moi l'idée de dire que Ducourtieux était méprisant à l'égard du petit peuple limougeaud, on sait ce que les Ducourtieux Henri et Paul ont fait pour la culture locale et régionale. Mais il n'empêche qu'il y a selon moi, dans ce passage comme dans d'autres de ce par ailleurs très intéressant ouvrage, un peu de condescendance du "vilaud" lettré envers les "Ponticauds" grossiers... . Ou bien l'envie, simplement, de créer ou entretenir une espèce de légende et d'exotisme. Il ne fut pas le seul à parler des Ponts de cette façon.

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