7ALimoges

Demain, place de la République

Durée : 2min 43sec | Postée : 30/09/2016 | Chaîne : Cadre de Vie
Partager | Exporter | Notez
 
Acté lors du conseil municipal mercredi 28 septembre 2016, le choix du groupement maître d’oeuvre pour le réaménagement de la place de la République, de la place Fournier et des rues Saint-Martial, de la Terrasse, de la porte Tourny et Fitz James, est désormais connu : il s’agit d’In Situ, agence de paysage et d’urbanisme reconnue pour la qualité de ses réalisations.

Le projet propose de réinventer la place de la République selon trois grands principes d’aménagement avec :

1. Une lisière fertile pour créer un espace convivial et «réactiver» les terrasses
2. Un plateau évènementiel, large espace polyvalent destiné à accueillir tous types d’événements
3. Une grande halle* (à vocation culturelle pour permettre l’implantation d’un Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine et à vocation commerciale)
* la réalisation de cet ensemble architectural devra faire l’objet de consultations spécifiques.

Avec ce réaménagement, la ville conforte l’idée de créer un coeur de ville davantage ouvert aux piétons et favorise ainsi une pratique résolument moderne de l’espace public, une nouvelle façon de vivre la ville.


1.Posté par Husson le 27/01/2017 19:23
Le projet d’aménagement de la place de la République est un bon projet, mais ce n’est pas celui de la mise en valeur des vestiges de saint Martial.
Limoges, dont on ne peut dire que l’image soit des plus attractives, a l’art de détruire ou masquer ses richesses archéologiques. L’ignorance du baptistère de la place de la cathédrale, de la voie gallo-romaine voisine dissimulée par une horrible palissade, la non exploitation de ce qu’on pourrait encore voir du site de la rue de la Courtine, la négligence de la villa Brachaud, perpétuent la triste tradition.
Le projet de la place est d’abord un projet d’aménagement urbain et commercial qui reste vague sur les vestiges archéologiques. L’ordre logique des choses est inversé, démarche qui fait craindre une amputation de ce qui est aujourd’hui possible sur un grand site archéologique de France, source potentielle de fierté et de richesse touristique. Ordre qui, hélas, souligne les priorités de la municipalité.
La crainte est avivée par le flou de la présentation du projet, par la tromperie due à l’usage excessif du verre sur un croquis où les murs indispensables aux commerces sont escamotés.
Il n’est pas trop tard et je souhaite vivement pouvoir m’inscrire parmi les soutiens d’un projet ambitieux, auquel aucune autre ville ne peut prétendre, ce qui n’est aucunement le cas d’un petit centre commercial dont, par ailleurs, la rentabilité est incertaine.
Claude Husson
Président d’honneur de « Vie et Patrimoine de la Cité de Limoges ».


Nouveau commentaire :